Édition synthétique
Alors que la reconnaissance internationale de la Corée du Sud ne cesse de s’étendre, le gouvernement continue de jouer un rôle actif sur la scène mondiale. Un évènement hautement symbolique pour la Corée fut l’organisation des Jeux olympiques de Séoul en 1988. Un autre moment important fut son intégration en tant que membre de l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) en 1996, date à partir de laquelle son rôle dans les affaires internationales n’a cessé de croître. La Corée du Sud est engagée dans différentes opérations de coopération internationale et de développement depuis la fin des années 1980. Le gouvernement a créé en 1987 un fond de Coopération et de Développement Économique proposant des prêts internationaux. Ensuite, l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA) a été établie en 1991 afin de fournir des financements et des experts pour un large éventail de projets en collaboration dans le monde entier. La Corée a également rejoint, en janvier 2010, le Comité d’aide au développement de l’OCDE, montrant ainsi sa contribution active à l’aide au développement. De fait, l’aide coréenne au développement est aussi bien bilatérale que multilatérale. Les équipes du KOICA sont déployées en de nombreux endroits du globe. À ce jour, les efforts pour fournir une assistance internationale concernent aussi bien l’Asie, le Moyen-Orient, les pays de la Communauté des États Indépendants, l’Europe de l’Est, l’Afrique et l’Amérique latine. L’Aide publique au développement du gouvernement coréen procure des subventions et des prêts aux pays en développement pour promouvoir la croissance économique et le bien-être social. En tant que membre du Comité d’aide au développement de l’OCDE, la Corée a procuré des subventions et des prêts à de nombreux pays tout autour du monde. La carte intitulée « L’aide publique coréenne au développement » montre le montant total des aides coréennes par habitant accordées de 2010 à 2012, ainsi que le nombre de volontaires coréens d’outremer et les différents secteurs concernés dans chacun des pays, soit l’éducation, l’agriculture, la pêche et la santé publique. Le graphique concernant « Les différents types de l’aide publique coréenne au développement » présente, lui, les diverses modalités de cette aide par année, de 1990 à 2012. Il permet aussi d’envisager la proportion du montant de l’aide par rapport au PIB de la Corée du Sud. Une croissance exceptionnelle de l’aide s’est manifestée à la suite des désastres liés au tsunami de 2005 en Asie du Sud-Est.
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