L’enseignement élémentaire et secondaire est dispensé par des écoles publiques et une variété d’écoles privées. Diverses écoles spécialisées ont été établies pour répondre aux besoins spécifiques des écoliers. Au niveau du lycée, plusieurs orientations sont possibles : générale, technique et professionnelle. L’enseignement supérieur consiste en des études de premier cycle de quatre ans à l’université ou de seulement deux ans pour certains diplômes. Il existe aussi des universités de technologie qui préparent à de nombreux métiers. Récemment, l’enseignement supérieur en ligne et à distance s’est développé. De nombreux établissements d’enseignement supérieur offrent aux étudiants arrivés en fin de premier cycle de poursuivre en master et en doctorat. En outre, de nombreux étudiants continuent leurs études à l’étranger.

 Le taux d’entrée dans le système secondaire, au niveau collège a atteint 100% en Corée depuis la fin des années 1980 et le taux d’entrée au lycée avoisine le même pourcentage depuis le milieu des années 1990. En conséquence, le nombre d’écoles n’a cessé de croître malgré la fermeture de nombreux établissements d’enseignement élémentaire dans les espaces qui perdent de la population depuis les années 1990. Les inscriptions en écoles maternelles ont sensiblement augmenté depuis les années 1980, celles-ci étant devenues plus abordables. Le nombre d’élèves varie selon les âges, mais il baisse de manière continue dans les écoles élémentaires en raison du déclin du taux de fécondité. Ce déclin a aussi fait baisser les populations scolarisées au collège et au lycée depuis la fin des années 1980. La hausse du recrutement des enseignants dans ce contexte a permis de réduire le nombre d’élèves par professeur. Les évolutions de la population en âge d’être scolarisée varient beaucoup selon les provinces. Le Gyeonggi a vu une hausse de cette population alors que d’autres provinces ont connu une forte baisse entre 2000 et 2014.

 La carte de la population scolarisée par niveaux et par unité administrative en 2014 a été élaborée à partir de deux séries de données spatialisées. La première présente la part de la population scolarisée dans la population totale de chaque unité administrative au niveau des collectivités locales de base avec des valeurs de moins de 8% à plus de 17%, et une moyenne nationale de 13,5%. La seconde série présente la population scolarisée dans chacune des 17 aires métropolitaines et provinces et sa répartition par niveaux. Cette carte met l’accent sur une distribution spatiale qui reflète la forte concentration de la population scolarisée dans les villes et leurs banlieues. Les campagnes, qui ont en général des populations moins importantes, ne comptent logiquement pas autant d’élèves. Ceci est à la source d’un dilemme puisque le coût de fonctionnement d’une école en milieu rural est plus élevé si on le rapporte au nombre d’élèves. Les écoliers en milieu rural sont par ailleurs susceptibles de bénéficier d’un nombre moindre d’élèves par professeur. Les cercles proportionnels en secteurs font apparaître clairement que la part des écoles maternelles est la plus faible en raison du déclin du taux de fécondité et de la population dans les dernières années.

 

 La carte de l’évolution de la population en âge d’être scolarisée entre 2000 et 2014 montre une distribution spatiale similaire à celle de la carte de la population scolarisée en 2014. La seule différence est la province du Gyeonggi, qui a connu une hausse de 10,1% alors que toutes les autres unités administratives ont connu une baisse. Cette hausse est due avant tout aux migrations vers les banlieues de Séoul.