Édition synthétique
La carte combine plusieurs éléments de géographie physique et humaine qui caractérisent le paysage de la péninsule coréenne et les mers environnantes. Les médaillons aux quatre angles de la carte présentent chacun une petite image détaillée correspondant aux limites du territoire coréen et rappelant la diversité des paysages qui le constituent. Les velléités de tous les pays côtiers à s’étendre sur la mer peuvent susciter des litiges au niveau international. Sur cette carte, la ligne de base droite ainsi que la ligne des eaux territoriales apparaissent de manière évidente. La ligne de base droite relie des points appropriés le long des parties où la côte est profondément échancrée et découpée, ainsi que les zones où il existe un chapelet d’îles le long de cette même côte. Une telle ligne de base peut permettre de déterminer ou délimiter les espaces maritimes d’un État côtier. La ligne des eaux territoriales définit les limites extérieures des zones maritimes sous souveraineté d’un État. La souveraineté désigne l’espace terrestre, maritime et aérien qui appartient à une nation ; en vertu du droit international, ces espaces ne peuvent pas être violés ou rendus accessibles sans permission. Les îles au large des côtes qui appartiennent à un État donné sont également concernées par cette ligne des eaux territoriales. Les îles d’Ulleung et Dokdo en fournissent deux bons exemples dans le cas sud-coréen. Les caractéristiques générales du relief sont représentées par une gradation de couleurs : vert clair pour les plaines, jaune-vert pour les montagnes de faible altitude, et enfin marron clair pour les plus hautes montagnes. Leur choix prévient toute confusion avec les couleurs des cours d’eau, des villes et des autoroutes. Les plus hautes montagnes de Corée se situent dans le nord-est et se prolongent au nord, jusqu’en Chine. L’altitude est généralement moindre dans le sud de la péninsule où les montagnes sont davantage constellées de rivières qui rejoignent de larges vallées. Les basses terres des littoraux oriental et méridional constituent une bande étroite, avec la plus grande zone de plaines dans le nord-ouest. La concentration importante d’îles côtières dans le sud et l’ouest de la péninsule suggère l’existence d’une faille géologique dans la mer Jaune. A contrario, les rares îles de la côte orientale expliquent l’existence d’une plate-forme continentale relativement étroite, alors que la mer est d’une grande profondeur. Les mers bordant la péninsule sont au nombre de trois et sont nommées par les Coréens mer de l’Ouest (mer Jaune), mer du Sud (détroit de Corée) et mer de l’Est (mer du Japon). Elles sont présentées ici de manière simplifiée avec quatre niveaux de profondeurs marines. Les fonds marins ne sont pourtant pas aussi réguliers que la carte ne le laisse entendre. Quant aux fleuves et aux rivières, ils sont représentés avec un trait bleu foncé qui ne prend pas en compte la largeur du lit et les évolutions induites par des barrages. La morphologie de ces cours d’eau est d’une grande importance dans le paysage coréen, car elle décrit aussi bien les phénomènes de transport et d’érosion que la localisation des inondations perturbant les activités humaines. Les activités humaines marquent les paysages. Elles sont caractérisées par la concentration des populations dans les zones urbaines, lesquelles sont reliées par des axes de communication. Ceux-ci, autoroutes et voies ferrées, apparaissent comme des éléments essentiels des activités humaines en Corée.
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